Les histoires de l’Envol des Pionniers
Le sauvetage périlleux d'un Bréguet, Mermoz en carafe et une escale au Carnaval de Casablanca...
Sauvetage d’un Breguet par les Vachet – Extrait
En mars 1927, le pilote Paul Vachet, commence l’organisation des escales au Brésil. Lors de la précédente mission de reconnaissance 2 ans plus tôt, 4 Breguet XIV ont été apporté en Amérique du Sud, mais l’un a été détruit à Recife, un autre abandonné à Porto Alegre et les deux derniers ont été démontés sur ordre du gouvernement brésilien. Depuis, tout le personnel a été rappelé en France, et c’est donc en bateau et seul accompagné de sa femme, Lydie Vachet, que le pilote entame sa mission.
Mermoz en Pylône – Extrait
En 1929, le courrier passe régulièrement sur la Ligne France – Amérique du Sud qui relie Toulouse à Buenos Aires et les retards excèdent rarement quelques heures. Malgré cette régularité remarquable, parfois tout semble aller de travers. Comme cette journée d’été où les courriers FRAME et AMFRA tombent tous les deux en panne.
Le carnaval de Casablanca – Extrait
Nous sommes en 1926 et c’est le jour du carnaval à Casablanca. Toute la population se presse dans les rues et autour de la grande place où la fête bat son plein. Des chars accompagnés de leurs orchestres défilent dans les rues. Tout le monde est captivé par les festivités quand un grondement détourne l’attention de la foule. Les regards se tournent vers le ciel d’où vient le bourdonnement. Les habitants sont habitués aux avions depuis que la Ligne amène le courrier jusqu’à Casablanca, et ils allaient retourner à la fête quand l’appareil plonge sur la place. C’est comme s’il n’y avait plus de maître à bord ! L’avion est au ras des toits et pique encore plus bas !
Didier Daurat par Moré – Extrait
En octobre 1920, Didier Daurat est nommé directeur de l’exploitation de la Ligne, Toulouse – Casablanca à l’époque. Avec lui, la période des initiatives personnelles un peu brouillonnes était bel et bien terminée. Malgré sa taille moyenne, il avait en permanence une expression de détermination sur le visage. Cette expression était renforcée par son regard : froid et neutre, qui ne cillait pas, et par lequel on se sentait évalué et impitoyablement jugé.